ACCOMPAGNEMENTS BAIE 2006
28 femmes, agées de 36 ans en moyenne, ont bénéficié du
BAIE.
Niveau
de qualification :
3 personnes, niveau VI
13 personnes, niveau V
7 personnes, niveau IV
2 personnes, niveau III
2 personnes, niveau II
1 personne, niveau I
Qualification :
·
Sans qualification :
6 personnes d'origine étrangère sont sans qualification car
ayant immigré en cours de scolarisation.
·
Qualification « non professionnalisante »
(5) : Psychologie (DEUG), sociologie (Licence),
concours.
·
Formation qualifiante, mais emplois
saturés :
Secrétariat/Bureautique (5), Petite enfance(1),
Coiffure(2), Auxiliaire de vie (2).
·
Autres :
Visiteur médical, vente, animation, toilettage, micro
mécanique :
---
Formations initiales « insatisfaisantes »,
volonté de changer d’orientation (micro mécanique et
visiteur médical)
--- Formation insuffisante pour un emploi durable (type
BAFA pour l’animation)
--- Formation existante mais absence d’expérience en
France (Vente).
--- Formation qualifiante mais pratique lointaine
(Toilettage).
Il
a été possible, dans tous ces cas, de travailler, avec les
personnes, à l’élargissement de leurs choix
professionnels.
Analyse
des écarts entre les formations initiales (qualifications)
et secteurs d’activités :
·
Pour une bonne moitié des demandeuses d’emploi
suivies en BAIE (14), elles ont exercé des métiers pour
lesquels elles étaient initialement formées (leurs
premières expériences professionnelles étaient directement
en lien avec leurs qualifications.)
·
Les personnes sans qualification
ont eu des expériences dans le secteur agricole (2), de
l’entretien (3), de la vente (1), sanitaire et social
(2).
·
Absence
de relation entre les qualifications et les secteurs
d’activités
pour les personnes ayant des formations peu
professionnalisantes ou des formations débouchant sur des
emplois saturés.
Sociologie
.......>Commerce
Secrétariat ......> Vente
Psychologie ....> Restauration
Secrétariat .......> Restauration
Psychologie .....> Bureautique
Secrétariat .....> Ménage
Coiffure ........> Sécurité
Elargissement spontané dans le parcours
professionnel :
·
Sécurité : 1 personne
Projets
Professionnels de départ :
·
Traditionnellement féminin : 15 personnes
· Traditionnellement masculin : 1 personne.
· Reprise d’entreprise : 1, Neutre : 2
(moniteur et professeur)
· Souhait de réorientation large, priorité et nécessité
d’emploi en tout genre : 8.
Spontanément, les femmes expriment un souhait de travailler
dans des secteurs traditionnellement "féminins". La
méconnaissance des emplois et des possibilités de se former
les conduisent à des idées d’orientation très
« conventionnelles ». De plus, dans bien des cas,
on s’aperçoit que leur priorités sont financières. Si
peu que les métiers traditionnellement "masculins" soient
présentés et explicités, ils suscitent un certain intérêt.
Exemple : Dans le transport, la logistique, la taille
de pierre, l’entretien des espaces verts, le second
œuvre (peinture, menuiserie d’agencement,
plaquo plâtre …).
Les freins repérés dans l'accompagnement spécifique du BAIE
·
L’orientation inadaptée des
personnes:
¾ des personnes reçues en BAIE ont des projets clairs et
constitués.
1. Si le projet en question est réaliste et réalisable,
l’élargissement n’a pas d’intérêt.
2. Si le projet présente une difficulté de réalisation
(emplois saturés, manque de qualification…),
l’élargissement a tout son
intérêt.
·
La durée d’accompagnement.
Il est difficile de définir des intérêts et de les
consolider (grâce à une explicitation des métiers, une
recherche des points forts) en peu de temps.
Faire le bilan des compétences, des possibilités de
transfert de compétences ou de savoirs, faire
l’inventaire des intérêts est nécessairement long.
Les personnes viennent chercher, en BAIE, des réponses et
des solutions rapides, mais faire naître des projets
d'élargissement et les réaliser prend du
temps.
Ce temps est, en définitive, le frein le plus important à
l’élargissement des choix
professionnels.
Les arguments moteurs à l'élargissement des choix
professionnels
- Usure et lassitude des recherches d’emploi dans les
secteurs très prisés et saturés.
-
Valorisation sociale grâce à la possibilité de formation et
de professionnalisation.
- Indépendance
- Possibilité de qualification pour les personnes qui
n’en ont pas.
- Ouverture à de nouveaux secteurs d’activités et
découverte des métiers.